La Tunisie est en train d’avancer à une réforme et libéralisation économiques après des années d’orientations et de participation économique par l’état. Des plans économiques et fiscaux se sont traduits par une croissance contenue et soutenue au même temps.
La croissance économique de ce pays a dépendu des phosphates, du pétrole, de la fabrication de pièces automobiles, du tourisme et des produits agroalimentaires. Dans le cadre du Forum économique mondial 2008/2009, La Tunisie est le premier en Afrique et le 36e au niveau mondial pour la compétitivité économique, bien au-delà du Portugal, de l’Italie et de la Grèce.
La dette étrangère croissante a déclenché une crise d’échange étranger durant les années 1980. En 1986, un nouveau programme a été lancé. Ce programme a pour but l’ajustement structurel visant à libéraliser les prix, à réorienter le pays vers une économie de marché et à diminuer les tarifs douaniers.
Le programme de réforme économique a été admiré comme modèle par des institutions financières dans le monde. Les prix ont été libéralisé, les tarifs douaniers ont été réduit, les ratios dette service exportations et dette-PIB ont été abaissé, et la marge moyenne de la dette extérieure a été étendu.
L’ajustement structurel a produit des prêts additionnels de la Banque Mondiale et d’autres créanciers européens. La Tunisie a rejoint en 1990 l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (AGETAC), et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
La Tunisie a signé en 1996 un «accord d’association» avec l’UE. Cet accord annule les barrières douanières pour plusieurs produits. Cet accord d’association contribue aux Mise A Niveau (modernisation) pour relever la productivité des entreprises nationales et se préparer à la concurrence sur le marché international.
Le gouvernement a privatisé plus de 160 entreprises depuis le lancement en 1987 du programme de privatisations. Bien que le programme soit posé par l’accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, le gouvernement a dû faire preuve de prudence pour empêcher les licenciements massifs.
Le Conseil des Marchés Financiers regroupant 50 sociétés contrôle la Bourse de Tunis. Le gouvernement propose des encouragements fiscaux substantiels pour aider les entreprises à se joindre au troc.
Pour attirer les capitaux étrangers, le gouvernement a adopté un code d’investissement unifié. Environ 1 600 coentreprises à vocation exportatrice ont choisi la Tunisie pour profiter des coûts de main-d’œuvre bas et de l’accès aux marchés européens.
La devise tunisienne, le dinar, n’est pas échangée en dehors de la Tunisie. Pourtant, il y’a une convertibilité proportionnelle pour les transactions commerciales. Certaines délimitations restreignent les exploits accomplis par des Tunisiens. En 2007, le taux de croissance économique de 6,3%, est le plus élevé en dix ans.