Depuis 1976 l’économie tunisienne est en crise, toute croissance est factice et se solde par un échec puisque la ligne directrice n’a été jamais la création de la richesse ou l’encouragement du capital national. Les différents systèmes politiques en place ont toujours cherché la solution de facilité à savoir l’emprunt, l’encouragement des multinationales qui n’ont qu’un seul objectif à savoir gagner le maximum et dénaturé l’originalité du pays à tous les niveaux ( agricole, source minière, tourisme…)
Aujourd’hui la situation économique de la Tunisie est difficile. Ebranlée par le changement politique, l’effondrement libyen comme par la menace sécuritaire, cette situation est aujourd’hui critique. En renversant notre dictateur, nous avions espéré sans doute des lendemains meilleurs, mais aujourd’hui, le pays déchante. Entre le chômage, les difficultés économiques, les déséquilibres régionaux et mouvements sociaux …
Tirer les leçons du passé et entreprendre une évaluation objective des politiques du passé sont également crucial pour avancer, tant pour le pays que pour la communauté internationale de développement. La transition reste encore fragile.
Et pour sortir de cette impasse le gouvernement doit mettre en place un plan d’action pour sauver la mise et de mettre en lumière ses différentes propositions pour une relance de l’économie. Et comme le dit notre grand homme d’affaire Mr Moncef Mzabi « Il vaut mieux arriver en retard et louper son train, que d’arriver en avance et prendre le mauvais ».